Zambia, the border, Livingstone..

Publié le par Engel Noémie

Dimanche 9 août 2015, Sesheke, Zambia

Nous sommes arrivés en Zambie en fin d’après-midi, mais quelle histoire pour y arriver. Let’s tell the story from the border’s story! Pleins de petits conseils pour ne pas passer des heures inutiles à la frontière Namibie/Zambie de Katima. Quand vous arrivez depuis la Namibie: - évitez de passer la frontière le dimanche car les banques sont fermées et sprécialement le bureau de change de la frontière (sans parlé du bancomat qui était hors service) – Prévoyez assez d’argent pour les visas mais si possible en Kwasha (monnaie de la Zambie) et surtout des US-dollars, et ne me posez pas la question pourquoi il faut absolument des US-dollars lorsqu’on est en Zambie mais c’est comme ça. Evitez de vous ramené avec des Pula (monnaie du Botswana), cette monnaie n’est pas pratique pour le change et on vous l’acceptera pas. En bref, faut avoir un peu de tout dans toutes les monnaies si vous voulez gagner du temps haha c’est un peu ce que j’avais l’impression aujourd’hui. Heureusement que les zambiens qui travaillent à la frontière étaient sympathiques, un spécialement qui nous a fait sortir de la frontière dans sa voiture pour aller dans une banque fonctionnelle en Namibie. Une fois en Zambie, wouahh le Zambèze, ça c’est du fleuve. Je note la réflexion de Timothé: “Woh le Zambèze a presque la largeur du lac de la Gruyères”. J

Ce soir marque quand même notre premier repas traditionnellement africain que nous avons mangé. Une dame rencontrée dans la ville de Sesheke vraiment sympa nous a emmené pour manger et c’est avec délice que nous avons goûté notre premier porridge africain, c’est-à-dire de la farine de maïs blanc cuite dans l’eau chaude pour en devenir de la bouillie ou plutôt un peu la même texture que notre chère polenta suisse ou que la semoule, accompagné de viande (estomac et tout) et d’un peu de verdure. Agness nous a aussi enseigné l’art de manger avec les mains! Tout le monde s’est régalé. David a appris en anglais à proposer à un petit zambien de jouer au ballon avec lui. It takes time to learn but it’s coming, nice!

Lundi 10 août 2015 Sesheke

Une découverte du marché de cette petite ville s’impose, surtout qu’il nous donna l’impression d’être très local. Les petites étalages couverts s’ensuivent les uns après les autres, c’est presqu’un petit labyrinthe pour retrouver la sortie. On y trouve de tout, passant des étalages de poissons séchés, à ceux présentant toutes sorte d’aliments comme des champignons, des graines d’haricots, des tissus de toutes les couleurs avec les couturières ou encore de la vaisselle et des outils. Un marché quoi! C’est agréable de se sentir dans cette endroit même si notre présence ne passe inaperçu pour personne…

On est arrivé à Livingstone avant le couché de la nuit et on en a profité pour rouler jusqu’aux chutes Victoria (à 10km) pour observer les chutes depuis le pont qui marque la frontière de la Zambie et du Zimbabwe. Nous avons finalement opté pour dormir sur le parking de la zambia border pour être directement sur place le lendemain matin.

Mardi 11 août 2015, Livingstone

Un réveil plutôt appétissant quand on pense qu’on se trouver devant les plus longues chutes du monde (enfin je crois, j’en ai un peu aucue idée), elle mesure 1,7 km de large pour au maximum 106m de haut. De quoi nous décoiffer et c’est le bon mot! The dangerous point ou encore le pont où l’on se fait mouiller quand on passe dessus… Pas très sécure pour un tel endroit. Du côté de la Zambie on ne voit pas les endroit des chutes où le débit est le plus important mais ça permet au contraire de voir une grande partie de la coulée des chutes et de ne pas être caché dans les nuages d’eau. Grâce au soleil et ses reflets sur l’eau et la pluie des chutes, des immenses arc-en-ciel quasi permanent nous éblouissent dans la falaise qui est surplombée de l’endroit où on observe émerveillé ce spectacle devant nous. Et comme si ce dernier ne suffisait pas, non seulement on les regarde de face mais on peut marcher sur le haut des chutes où le niveau d’eau n’est pas trop important. Quelle adrénaline et quelle plaisir de tremper les pieds de l’eau, de se pencher vers le bas de la falaise, pfff je vous laisse imaginer! Et le meilleur pour la fin, la WILD POOL! Oui on s’est baigné dans les eaux du Zambèzes, aux chutes Victoria. Ce fut un réel plaisir pour tout le monde, sans mentir que c’était notre première vraie baignade dans une eau africaine. Vite avant la fermeture du sies, nous sommes retournées au bout des gorges pour voir une dernière fois les chutes avec le soleil qui se couche dans la brume des chutes… Trop trop beau!

Mercredi 12 août 2015 Livingstone

Une matinée lessive s’impose, on frotte, on lave et on étend. Et hop on est allé au bord du Zambèze se poser dans un coin qu’on avait repéré la veillle. Plusieurs enfants zambiens se baignent dans l’eau et le font tous les jours. Après avoir discuté un peu avec eux sur le thème des crocos, on en advient qu’on va se baigner. Hihi et le plus drôle c’est que presque tous les adultes qui passaient nous disaient que c’était dangereux, qu’il y a pleins de crocodiles… et attention, les crocodiles ils manges seulement les blancs. Vous voulez savoir pourquoi, parce qu’on a une peau sur laquelle on met plein de produit et de parfum, Ouais bon un peu ridicule. Comme si ça changeait quelque chose. Alors, oui on y est bien resté dans cette eau et on a dormi au bord de la rivière aussi.

Jonas en a enfin pu profiter un peu pour jeter sa canne à pêche sans laisser remarquer que la pêche marche assez bien dans le Zambèze. Il a sorti un gros poisson de plus de 50cm centimètre (on l’a malheureusement pas mangé, la couleur ne le faisait pas trop) et une 50 de minus qui on rempli les bassins pour les poissons que les filles et une petite Africaine nommée Spired ont construit ensemble avant de retrouver leur eau sacrée.

Jeudi 13 août 2015 Livingstone

Devinez qui est arrivé au bord de la rivière dans l’après-midi sans rdv vraiment fixe et grâce à notre belle poya. La famille Bos’Trotter, tout droit arrivé de Lusaka la capitale de la Zambie. Il voyage depuis déjà un an, et ce pour encore 2 ans. Mélanie, Arnaud et leurs trois enfants Liou, Jade et Alix. Le contact est tout de suite très bien passé et quelle bonheur de voir les enfants jouer ensemble, une chose qui n’est pas très commune puisque on en rencontre pas des tonnes des familles de trotter sur la route. On leur a tout d’abord proposé de dormir à la rivière comme on l’avait fait la veille. Mmh sauf que comme à l’improviste un pick up se pointe devant nous et 3 gars dedans nous font bien comprendre que c’est interdit et veulent nous faire payer je ne sais pas quoi, enfin ils insinuent être policier jusqu’à qu’on remarque un animal mort dans le derrière du pick up. Tout ça semble super louche. Finalement on s’est tiré de cette endroit et on est allé dormir sur une station d’essence pas loin du tout.

Vendredi 14 août 2015 Livingstone

Aujourd’hui marque le départ de Jonas depuis l’aéroport de Livingstone. Nous sommes parti de notre côté pour accompagner Jonas à l’aéroport. Quel moment très émouvant. Nous sommes passé dire aurevoir au fleuve pour lui mais je crois c’était trop dure pour lui d’y retourner. C’est étrange et douloureux de se séparer de lui, de notre frère Jonas. On ne sait pas trop comment réagir mais ça m’a fait mal au coeur de le voir pleurer et de la voir partir, quel déchirement pour ma maman et papa surtout…

Sur le chemin, nous sommes tombé sur le train à charbon touristique qui traverse le Big Bridge marquant la frontière du Zimbabwe et de la Zambie. On a visité tout le train, chouette et très luxueux mais assez dégueux, surtout quand on est dans la locomotive et et qu’il y a la réserve de charbon derrière.

Comme la veille grosse et bonne bouffe avec les Bos’Trotter. Héhé c’est pas parce qu’on est en Afrique qu’on est au régime. Barbecue, salade, patate, sauces… et n’oubliez pas, la viande qui est trop bonne!

Samedi 15 août 2015 Livingstone

Nous avons négociez des habits sur mesure pour les filles avec les beaux tissus africains qu’elles ont choisis et les Bos’ ont en profiter pour changer leurs coussins d’intérieur. La négociation n’est pas toujours facile dans une ville comme Livingstone car le tourisme tourne et les africains préfèrent perdre une affaire où il ne gagneront pas beaucoup que justement gagner ce pas beaucoup et essayer de le vendre à quelqu’un d’autre. Enfin bon le prix pour les robes fut résonnable pour le travail final. On est esuite retourné au bord de la rivière où on était il y a 2 jours, bien trop beau pour ne pas le faire. Les enfants ont construit des chateaux de sables magnifique et très originaux. En fin de journée on a opté pour redormir sur le parking parce qu’on voulait pas avoir de problème et parce qu’on avait rdv pour récupérer les robes le lendemain matin.

Les surveillants du parking qui avaient tenté de nous soutirer de l’argent pour rester sur le parking la veille, nous saluèrent très respectueusement ce soir-là sans plus aucune attente.

Ce soir les enfants ont eu droit à une soirée pop corn cinéma… Plutôt dire qu’ils vivent assez bien. J Et quand tout le monde faisait dodo, René et Etelvina sont sortis du camping car pour nous proposer (à Mélanie et moi) d’aller danser. On entendait de la super musique africaine depuis un moment, en même temps le samedi c’est la fiestaaaa! On en a profité pour aller découvrir cette culture nocturne pendant que Arnaud (qui dormait déjà, enfin presque) surveillait par sa présence les enfants somnolants. On s’est dirigé vers la musique pour arriver au B’Hive, bar très africains et bien sonores aussi. C’est ssez drôle et pour avoir vu danser quelques africaines, on en reste assez bouche-bée, une maitrise de la danse des fesses incroyable Hihi.

Lundi 17 août 2015 Livingstone

Ce matin, nous nous sommes séparés des Bos’ trotter. Une très belle rencontre qui nous a permi de vivre des beaux moments et de se sentir presque comme à la maison. Hier soir, Liou s’est blessé au cou et à la tête et sous conseil de l’assurance Liou et Mélanie sont parties à Johannesburg pour un scanner pour contrôler qu’il n’y ait pas de soucis plus grave, ce qui heureusement ne fut pas le cas, à par sa commotion et sa marque au coup. De notre côté, nous avons repris la route pour le Botswana, puisque dans 10 jours nous avons rdv 1000km plus loin…

Publié dans Journal Noémie

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