Traversée du Botswana direction le festival...

Publié le par Noémie Engel

Mardi 18 août 2015 Mabele (enfin perdu quelque part au début du parc de Chobe)

Frontière intéressante… On n’avait pas tout de suite compris que pour retourner au Botswana par Kazungula, on devait traverser le Zambèze sur unLa progression n’est pas rapide lorsqu’on s’autorise une bifurcation d’une centaine de kilomètre dans la direction opposée pour aller voir la fin de la route direction le parc de Chobe qui n’est accessible seulement en 4x4. Une bifurcation qui nous a valu de très beau paysages, ainsi que la découverte d’un squelette d’éléphant. Il était dans le bush du coup, on a pas trop fait les malins au cas où on tomberait nez à nez avec un lion. Et seulement Timothé et papa y sont allés tout prêt pour le toucher et le regarder de prêt. Parait-il que le squelette d’un éléphant n’est pas très léger, 5kg pour le tibia, mmh j’aimerais pas porter la cuisse. Haha papa a quand même dit: “J’ai pris mon couteau, je ne ferai jamais le poids contre un lion mais je me serai au moins battu jusqu’au bout…”. L’Afrique est un endroit de la terre quand même assez incroyable au niveau de la sécurité. On peut se sentir en sécurité comme à la maison mais en fait, on en a aucune idée de ce qu’il y a vraiment autour de nous, lorsqu’on dort la nuit perdu quelque part dans le bush.

Jeudi 20 août 2015 Nata

D’ailleurs, prenons l’exemple d’aujourd’hui, comme ma maman l’a raconté, nous n’avons pas dormi à Nata même mais dans un village voisin où l’on a demandé si c’était possible de dormir devant le bar du coin, les 4 personnes qui se trouvaient sur place nous ont assurer que c’est endroit était save et qu’on pouvait y dormir sans soucis car le botswana est un pays save. Mais petit hicc,plus tard, lors d’une “promenade à l’extérieur” du camping-car, un homme interroge mon père qui après n’avoir pas compris grand chose de ce qu’il disait vient vers la voiture et commence un grand débat. Le gars voulait vraiment qu’on viennet dépenser notre argent dans son lodge, il nous a dit qu’on allait se faire attaquer par des animaux, par les gens du Zimbabwe ou je ne sais encore par quoi. C’est assez fou comme certaine personne nous prennent quand même pour des imbéciles. Bon je disais, après de longs échanges ont a demandé à un nouveau villageois qui arrivait, lequel a bien contredit tout les dires de l’autre et qui nous a conseillé d’aller dormir à la police, comme ça personne ne nous embêterait. On est donc finalement allé dormir dans l’endroit vers lequel ils nous conduisirent. Dans la nuit, on voit pas grand chose du décors environnemental c’est assez bizarre.

Le réveil aussi était spécial, on se réveil devant un endroit plus chaleureux à la lumière que dans l’obscurité mais on se retrouve surtout face à un situation assez délicate. Il y avait plusieurs personnes assises à l’entrée de ce qui semblait être l’entrée du poste de police. Et là, qu’est-ce qu’on doit faire?! Sortir et dire “Dumela, on s’est invité chez vous hier soir sans votre autorisation”… ou partir comme des voleurs, ou plutôt essayer hihi comme si on passait inaperçu. On a opté pour la deuxième, en fait on a pas trop choisi parce que René a allumé le moteur pour le “chauffer” et là une belle femme est venue nous accueillire nous disant qu’on était pas très sympa de partir comme de voleurs. On lui a expliqué la situation de la veille, la frayeur des paroles de l’homme du lodge même si on ne le croyait pas,on en reste un peu tendus. Elle et son collègue nous ont expliqué que personne n’était méchant ici et qu’il fallait pas avoir peur et que l’on était les bienvenu, à condition de se présenter bien sûre. Ils étaient vraiment sympa et souriants…

Samedi 22 août 2015, entre Nata et Maun

Des crêpes dans un campsite abandonné auquel nous avons redonné vie, oui les problèmes d’eau arrivent en Afrique. Comme l’électricité d’ailleurs, on croit qu’on en a jusqu’à ce que tout s’éteint d’un coup mais la vie continue et personne n’arrête de faire ce qu’il est en train de faire. On voit que ce phénomène est quotidien et pas si important, on met des bougies pour manger, on allume une génératrice si besoin,… On trouve toujours une solution.

Avant de continuer la route, petite balade au bord la rivière à moitié asséchée, je dis à moitié parce qu’il y a de l’eau de chaque côté mais les côtés ne sont pas reliés, jusqu’où je ne sais pas mais c’est peut-être une des raison de l’abandon du campsite.

Samedi passé, on était à Livingstone et on a découvert le début de l’ambiance du samedi soir en ville et bien autant dire qu’à Maun c’est pas mieux. On s’est parqué à côté d’une station d’essence. On en a profité pour trinquer thé au lait, beaucoup de sucre et du pain avec les employés de la station. Trop drôle, c’était divertissant, entre presque chaque client qui venait vers nous, regardait le camping-car… J’en passe, on a été invité à un évènement le lendemain, chose qui ne s’est pas faite je ne sais pour quelle raison mais on ne s’est pas ennuyé pour autant. L’homme qui nous avait proposer de venir était pourtant honnête.

Dimanche 23 août, Maun-Shorobe

En partant de la ville, on s’est arrêté au milieu d’un pont pour observer deux pêcheurs ramasser les poissons dans leurs filets 1,2,3….22,23… Miam, il nous en a tendu un et l’envie était bien trop grande, on est allé leur en acheter pour le souper. Ça c’est du poisson frais, écaillé et vidé avant d’être mort. Du coup on est reparti à la recherche d’un coin accessible à la rivière pour se poser et en s’arrêtant devant un pick up dans un village pour demander notre chemin, on a embarquer 2 africains avec nous, Michael et Othumasi qui nous ont emmené à la rivière ou plutôt entre de nombreuse flaques qui est une rivière lors des pluies. Après avoir presque hésité de passer sur un pont fait avec des troncs d’arbre qui ne supporteraient peut-être pas les 4 tonnes du camping car, on s’est parqué à côté et place à la spontanéité, ma maman a proposé aux deux hommes de camper avec nous là pour la nuit. Nourris-logés et pas de travail le lendemain, tout pour accepter. Othumasi est retourné au village chercher sa voiture et ses boissons (je ne vous dirai pas combien de litres de bières il a bu…) pour la nuit. Après que David et Rébecca aient lavé sa carcasse de pick up, on est tous monté à l’arrière pour aller faire un tour après “le pont” et rouler sur ces routes qui n’existent pas et se faire griffer par les arbres épineux partout ;-) Plus tard dans la soirée, le frère de Othumasi et sa copine sont arrivés. Son frère avait besoin de la voiture. Haha, j’ai dit une carcasse avant parce que si vous aviez entendu le bruit de la voiture qui faisait des sauts pour caller et ne pas démarrer à plusieurs reprises ahahah, on a bien cru qu’elle allait mourir sur place. Ce soir-là on a aussi eu droit à un feu de joie ( C’est bien plus qu’un arbre mort entier qu’on à brûlé) et toutes les invitations spontanés africaines au souper poissonneux et au déjeuner le lendemain matin pour le thé.

Publié dans Journal Noémie

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