Trouver sa place dans ce monde de contrastes
Jeudi 20 août 2015
Le retour au Botswana signifie le retour dans le monde black and white.
Les blancs dirigent et commandent, les noirs travaillent. Les blancs sont assis sur les terrasses et les noirs servent. Cela semble normal ici, mais nous nous sentons tellement blancs et avont de la peine à nous sentir à l’aise avec ce phénomène.
Le voyage au long court est un défi et trouver sa place n’est pas une chose évidente. Dans le camping-car d’abord, l’attitude générale est encore trop similaire à celle de la maison, j’aspire à une autre harmonie, patience. L’école que nous avons mis en place démontre bien les caractère de chacun, l’approche de l’étude est aussi variée que le nombre c’élèves. Il va falloir trouver le système pour palier à chaque niveau intellectuel. Nous entrons dans la phase ou le voyage n’est plus que de simple vacances, mais un mode de vie.
Dans une journéee nous passons dans différents monde :
- Le monde animal, qui nous ravit à chaque rencontre.
- La nature sauvage, les couleurs or et rouge de la savane-bush.
- Le monde des lodges luxueux et tellement bien décorés, un vrai délice exotique. Nous nous y sentons à l’aise, cela ressemble à notre civilisation, sans l’être, mais c’est notre monde à nous les blancs.
- Les huttes des indigènes nous intimides, nous les saluons de loin, nous restons stupéfaits de voir dans quelles conditions vivent lesgens, certains ont de l’eau, d’autres vont à pieds chercher au puits. Nous n’avons pas encore eu le courage de nous apporcher vraiment. Par peur d’être envahis, par respect de l’intimité de chacun, sentiment difficile à définir. Deux monde tellement distants. Nous sommes responsables de cette distance, notre coeur balance, peut-être faudrait-il moins réfléchir.Y aller simplement.
- Il y aussi les discours variés des gens: attention au crocos, attention aux hippos, les animaux sauvages vont dévorer vos enfants. Nous balançons entre ce discours de bienveillance et d’intimidation. Serons des parents inconscients si nous laissons nos enfants se baigner, ou marcher dans la savane pour aller voir un baobab ou des os d’éléphants. Les discours de mise en garde lorsque nous tentons de camper dans un village à côté d’un bar. Attention des étrangers vont vous voler, vous importuner,etc. Là aussi notre confiance naturelle est ébralée et nous devenons méfiants.
Hier soir nous campions près d’un bar de village, et là un type est venu et nous a tenu ce discours bizarre, viens dans le lodge de mon patron, ici tu es en danger. Nous avons dit que nous ne pouvions pas payer le camping et finalement au bout d’un long discours il nous a conduit près du poste de police, désert. Nous y avons passer une nuit paisisble. Moi je dors comme un bébé toute les nuits, je me sens en sécurité partout. Le problème est survenu le matin. Des gens dehors!!! Quelle atitude avoir?? Je sors, je ne sort pas , Au bout de 3 café René démarre. Et là la police est venu. Avec son super anglais René à bredouillé je ne sais pas quoi. Finalement je sors. Enfait elle nous explique que les gens du Botswana sont paisible et accueillant et que nous ne pouvons pas partir de là sans nous être présenter. Et je m’excuse pour ce comportement sauvage dont nous faisons acte. Tous les discours que l’on nous a servis nous mettent dans le doute, mais c’est stupide et je veux rester dans mon premier élan de confiance. Alors la route va être différente maintenant. Positif, malgré tout.
Trouver sa place dans ce monde de contrastes
Un point, comme je l’avais dit précédemment, nous ralie tous : l’émerveillement continuel dans tous ce que nous découvrons et les oiseaux sont tellement beaux, colorés. Les enfants ne s’en lassent pas. Pour moi ce sont aussi les éléphants qui me rendent folle, même si René continu à avoir peur de se faire charger, moi je n’ai pas peur, Il faut garder une distance et une attitude de respect.